Une accusation fictive de harcèlement, pourtant les cicatrices restent invisibles mais profondément ancrées.

Le schéma pour écarter un manager innocent s'accompagne malheureusement d'une mélancolie évidente. On débute par des plaintes verbales qui fusent de la part de ses collaborateurs, lui laissant peu d'espoir. Ensuite, la nouvelle d'une enquête menée par un cabinet extérieur lui tombe dessus, telle une ombre pesante sur son quotidien.

Lors de ce moment délicat "d'audition", on lui expose que, pour des raisons de secret, ce dernier ne pourra obtenir d'informations sur ceux qui ont osé se plaindre de lui, ni sur les mots échangés. Dans une ultime tentative de le préserver, on l'encourage à s'exprimer sur les incidents qu'il a pu rencontrer, comme si la vérité été à même de lui permettre d'échapper à cette tragédie.

Après avoir été convoqué par les RH, celui-ci se rend compte avec le cœur lourd que l’enquête, dont le rapport lui est refusé pour des raisons de confidentialité, le met gravement en cause. Pour épargner la douloureuse humiliation d’un licenciement disciplinaire, une offre de négociation à bas prix lui est faite. Finalement, l'enquête ne met en lumière ni harcèlement moral, mais uniquement des erreurs dans la gestion.

Cela permet à l’employeur d’éviter que des salariés aient la possibilité de se présenter comme des victimes de harcèlement moral au sein de la société, un soulagement amer pour lui.

#caméléoncohaching